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Sclérose en plaques : les bénéfices du sport démontrés

Une étude de l'Université d'Aarhus au Danemark confirme les bienfaits de la pratique de l'activité sportive chez les malades de la sclérose en plaques. Les exercices en résistance pourraient aider à ralentir la progression de la pathologie.

Les personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP) ont tendance à négliger le sport. Pourtant la pratique est un bon réflexe qui peut améliorer le quotidien des patients en réduisant la fatigue, les troubles de l'équilibre, et en améliorant la marche et la santé cardiovasculaire. Des chercheurs de l'Université d'Aarhus au Danemark confirment les bénéfices de l'activité physique pour les malades de la SEP à un autre niveau. La nouvelle étude souligne les effets protecteurs d'un type d'exercices, ceux réalisés en résistance (par exemple des exercices de gainage), sur le cerveau. La SEP est une maladie inflammatoire qui attaque le système nerveux central et en particulier la myéline, la membrane protectrice de l'axone, le prolongement du neurone. Ce processus de "démyélinisation" perturbe la bonne transmission de l'information élaborée par le cerveau. Le relais des messages cérébraux aux différentes parties du corps est alors entravé, donnant lieu aux symptômes de la maladie : troubles de l'équilibre, paralysie ou faiblesse musculaire, paralysie faciale, troubles du langage, etc.

Un effet neuroprotecteur supposé

Les nouveaux travaux danois montrent que les entraînements sportifs ralentiraient la progression de la maladie en prévenant le rétrécissement du cerveau, phénomène observé chez les malades de la SEP. Cet effet positif a été constaté à l'issue d'un suivi sur 6 mois d'un panel de 35 patients. La moitié du groupe a été soumis à un programme sportif composé d'exercices de résistance musculaire. Les patients ayant effectué ce type d'exercices physiques ont montré sur les examens d'imagerie cérébrale une augmentation de leur épaisseur corticale (du cortex). Cela indique pour les chercheurs un effet potentiellement neuroprotecteur voire régénératif pour le cerveau de l'activité physique.Les travaux sont parus dans la revue Multiple sclerosis Journal.

En France plus de 100 000 individus sont touchés par la SEP.

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